Il y a quelques semaines, c’était le premier ministre Manuel Valls qui abordé le problème de réglementation du rachat d’or. Ces jours-ci, c’est le ministre de la consommation Benoit Hamon qui s’attaque à ce secteur en pleine expansion en affirmant vouloir encore plus encadrer ce commerce.
La conjoncture actuelle est idéale pour ce genre de commerce avec d’une part une grave crise qui oblige les personnes à vendre leurs biens les plus précieux contre de l’argent disponible rapidement. Et d’un autre côté, cette même crise qui pousse le cours du métal jaune vers des sommets pour osciller autour des 40 000 euros le kilo. Une des conséquences directes est la multiplication des boutiques et sites internet spécialisés, passant ainsi de 1000 à 3000 enseignes pour vendre votre or.
Malheureusement, le consommateur n’a pas vu sa législation évolué et il risque ainsi de se faire biaisé par manque de réglementation. Selon la dernière étude de l’Institut National de la Consommation (INC), 97% des cas montrent qu’il y a une sous-évaluation d’environ 20% de la valeur des bijoux et autres objets en or.
Au vue de des chiffres, le ministre de la consommation veut imposer de nouvelle règle pour protéger le vendeur. Par exemple, un délai de rétractation d’une semaine pourrait devenir obligatoire dans les prochaines semaines. La série de mesure n’enchante pas certaines enseignes, estimant qu’elles ont déjà des contraintes suffisantes comme le paiement par chèque ou la tenue d’un livre de police.